Un apprenti cuisinier de la Maison Wenger décroche le Poivrier d’argent 2022

Hissé au titre de meilleur apprenti cuisinier de Suisse Romande et du Tessin, le jeune homme affichait un sourire radieux au moment de soulever le prestigieux trophée, sous les yeux complices des autres concurrents, des membres du jury et du public venu en nombre assister à l’évènement. Le Genevois Alexis Talhi, de la Maison Rouge, à Carouge, est monté sur la deuxième marche du podium, devant le Tessinois Yuri Bernasconi, de l’hôpital régional de Mendrisio. Doug Brêchet du restaurant d’application de l’école des arts et métier, la Toque en herbe, de Neuchâtel, et Christian Fernandez Marin de La Mensa de Miséricorde à Fribourg ont pris, ex aequo, la 4e place.

Les candidats et leurs coaches détendus, une fois le travail achevé. Photos : © GastroJura

Des apprentis de deuxième année
Contrairement à la tradition, ce sont des apprentis de 2e année, et non de 3e qui, cette année, ont été sollicités. Les épreuves n’en étaient pas moins difficiles, comme le souligne Kurt Morgenthaler, Maître de branche technique Cuisine et membre du jury : « Chaque étape était imposée. Les candidats ont dû préparer un brési, une pièce de bœuf à la mode jurassienne ; ils disposaient aussi d’un panier comprenant plusieurs produits pour cuisiner un féculent, ainsi que deux légumes. Un dessert à base de biscuit et de confiture était également au menu ». Il précise : « L’exigence était très élevée. Tous les candidats s’en sont très bien tirés. Mais il est apparu très vite que François Goretta prenait une belle avance ».

François Goretta de la Maison Wenger reçoit le Poivrier d’argent 2022 des mains de Jean-Luc Pittet, président du jury. 
Le savoureux dessert de François Goretta. 

Des organisateurs aux anges
« Je suis très satisfait. Ce fut une très belle carte de visite pour nos métiers. Je suis un homme heureux », confie, pour sa part,  Maurice Paupe, président de GastroJura qui, avec toute son équipe, s’est dévoué sans compter pour assurer une présence forte des métiers de bouche et de la restauration au salon du chef-lieu jurassien. Un sentiment partagé par Muriel Junod de l’École professionnelle artisanale de Delémont, qui figure elle aussi aux nombres des organisateurs. Elle s’est déclarée « impressionnée par la haute tenue du travail fourni par les concurrents » et ravie par la présence d’un public nombreux et curieux.

Georges Pop

www.gastrojura.ch