Alexandre Fricker

Ils étaient près de 120 candidats à postuler au nouveau poste de directeur de Slow Food Suisse, et le choix s’est porté sur Alexandre Fricker, actuel directeur de l’office de promotion Vaud Terroirs: Slow Food Suisse se réjouit d’avoir trouvé en lui l’homme de la situation. 

Le nouveau directeur est parfaitement bilingue (français-suisse-allemand), ce qui lui facilitera grandement la tâche. Spécialiste de la promotion des produits du terroir, il a déjà su démontrer ses talents dans le marketing culinaire, le tourisme et l’organisation d’événements. 
Il prendra sa fonction de directeur de Slow Food le 
1er octobre 2016, après avoir passé quatre années à diriger Vaud Terroirs: Alexandre Fricker a su, en peu de temps, simplifier les structures de promotion des produits du terroir vaudois, dynamiser, en la modernisant, l’image et la présence du canton de Vaud, tant en Suisse qu’à l’étranger.

De grands projets à venir
Slow Food Suisse est convaincu d’avoir trouvé la personne qui saura construire cet édifice pour donner à Slow Food toute la visibilité que l’association mérite. Moteur de plusieurs projets qui mobiliseront toutes les énergies, il supervisera le développement de l’Arche du Goût et Slow Food, dirigera les Slow Food Market, les projets d’éducation et la coordination internationale, à la recherche de partenaires et de financements pour chacun d’eux. 
Pour Anna Hofmann, coprésidente, Slow Food Suisse doit passer à la vitesse supérieure en se professionnalisant. Alexandre Fricker possède sans aucun doute l’énergie, le réseau, l’expérience et la force de persuasion nécessaires pour atteindre les objectifs ambitieux de l’association au niveau national. Josef Zisyadis, autre co-président de Slow Food Suisse, compte sur Alexandre Flicker pour fédérer les acteurs autour d’une nourriture bonne, propre et juste.
Rappelons que Slow Food Suisse existe depuis 1993, inspirée de l’association italienne, fondée en 1986, en réponse à l’industrialisation croissante de l’alimentation. Mouvement populaire mondial, Slow Food compte plus de 100 000 membres et des réseaux dans plus de 160 pays, avec 1500 organisations locales. La Suisse compte plus de 3500 membres et 19 conviviums (organisations locales), que Slow Food Suisse a mis sur pied en Romandie et dans la plupart des régions. 

Dans ce monde où la nourriture industrielle est devenue la règle, il convient d’ériger la défense de l’authenticité, de la traçabilité et des qualités gustatives en véritables enjeux de société. Pour se faire, il faut renforcer la présence politique de Slow Food Suisse, dans les futurs débats et votations sur l’alimentation dans notre pays.

JC Genoud-Prachex