Coup de chapeau à Amjad Chowdhury

Il y a le restaurant Bombay de la rue de Berne 11 et le Bombay Palace de la Rue des Eaux-Vives. Voilà 10 ans qu’Amjad Chowdhury a ouvert le Bombay de la rue de Berne avec son associé. Trois ans plus tard, il ouvrait celui de la rue des Eaux-Vives.  

Le Bombay offre une carte indienne avec deux plats du jour, du lundi au vendredi. «17 francs le plat du jour, c’est un prix raisonnable»,  estime le patron. Il recommande ses spécialités: les gambas, le bœuf Bombay et l’agneau champignon. Sinon, le Bombay offre une carte bien fournie avec plus de 50 plats: entrées, plats de bœuf, plats de poulet, plats d’agneau, crevettes et poissons, plats traditionnels, riz basmati et ses spécialités, légumes, pain maison préparé au tandoor.

Dix ans de succès
«Il y a dix ans, avec mon associé, on était dans les métiers de la restauration», se souvient Amjad Chowdury. «On a hésité quelque temps, puis on s’est lancé. Nous avions choisi un emplacement idéal, ici à la rue de Berne. Le restaurant est traversant. Sa grande force est qu’il y a une terrasse devant, rue de Berne et une belle terrasse derrière, rue Chaponnière. Il a tout de suite très bien fonctionné, surtout en été sur la rue Chaponnière qui est devenue la rue des restaurants». Il n’y a pas que la situation, il y a également la carte. Nous avons dégusté un Agneau Karahi préparé avec des morceaux de tomates, de la coriandre, de l’ail, du gingembre, du poivron et du jus de citron. C’était très réussi.
Il y a aussi l’atmosphère. Dans la salle arrière, particulièrement bien décorée, le mobilier date d’il y a dix ans. Il vient d’Inde et il est d’excellente qualité. «Regardez, il est comme neuf, rien n’a été endommagé».

Viande halal
Le restaurant des Eaux-Vives offre 70 places. Mais le navire amiral demeure le restaurant de la rue de Berne. «On avait même un restaurant à Interlaken, mais cela s’est avéré trop compliqué et nous avons dû fermer». A-t-il vu une évolution depuis dix ans? «Oui bien sûr, il y a eu beaucoup de restaurants indiens d’ouverts depuis 10 ans», répond le patron. «Mais nous sommes très contents de nos affaires et nous espérons que, cette année, nous allons bien travailler. La saison s’annonce bien en ce mois de mai: soleil au beau fixe et chaleur en terrasse. 

Amjad Chowdhury accorde de l’importance à la bonne préparation des mets, ainsi qu’à la qualité des produits et des viandes. «Je précise que notre viande est halal. Cela nous amène une clientèle musulmane. Sinon, la cuisine indienne est très bonne chez nous». Est-ce facile de recruter un bon cuisinier? «Un bon cuisinier suisse c’est assez facile, mais un bon cuisinier indien c’est une autre affaire». Apparemment, le patron du Bombay l’a trouvé. Les deux cafés-restaurants Bombay et Bombay Palace de Genève emploient 17 personnes.

Pascal Claivaz