Le requin ne se mange plus
A l’époque, le marché de Canton, dans le sud de la Chine, était connu pour ses ailerons de requin. Le gouvernement chinois a décidé en 2012 de proscrire les plats qui menaçait la survie d’espèces pour ses banquets officiels. Une campagne menée notamment par Yao Ming, l’ancien joueur de NBA, contre ce mets de table de luxe a aussi porté ses fruits. Les ailerons ne se vendent plus. Les plus aisés en étaient férus pour ses vertus médicinales − sujettes à caution − et son prix − près de 260 dollars le bol de soupe − plutôt pour son goût, loin de faire l’unanimité. D’après WildAid, une organisation soutenue par Yao Ming et le prince William de Windsor, la Chine reste le plus grand consommateur d’ailerons de requin au monde, mais dans des proportions bien moindre qu’avant.
BP