Jusqu’à présent, le whisky était écossais ou japonais. Depuis huit ans, il est aussi anglais. Cinq distilleries anglaises lorgnent le lucratif marché du single malt,
111 ans après la fermeture de Lea Valley, la dernière fabrique de Londres. En 2012, le scotch représentait près du quart des exportations de boissons britanniques, pour un chiffre d’affaires de 4,3 milliards de livres (6,3 milliards de francs). La production annuelle de la plus grande distillerie s’élèvera à un million de bouteilles. En dix ans, le whisky écossais a pris 87% de valeur en plus. Le nombre de distilleries anglaises pourrait quadrupler à court-terme. L’arrivée massive ne se fera toutefois pas avant cinq ans, le temps de la maturation.